L’Université Bordeaux Montaigne (équipe d’accueil CLARE, en partenariat avec CLIMAS et le CECIB – Centre d’Études Canadiennes Interuniversitaire de Bordeaux) accueillera le congrès annuel de l’AFEC à Bordeaux du 12 au 15 juin 2019 et organise à cette occasion un colloque international autour de la question des femmes et de leur rôle dans la construction du Canada.
« Concentrer l’aide internationale du Canada sur le renforcement du pouvoir des femmes et des filles est le moyen le plus efficace pour que notre aide ait le plus grand impact dans le monde. Le développement durable, la paix et une croissance au service de tous ne sont possibles que si les femmes et les filles sont respectées et pleinement actives au sein de leurs communautés » (Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, 9 juin 2017). Alors que le Canada vient tout juste d’adopter « une politique d’aide internationale féministe » pour promouvoir l’égalité des sexes et contribuer au renforcement du pouvoir des femmes et des filles « pour réduire la pauvreté et bâtir un monde plus inclusif, plus pacifique et plus prospère », il est particulièrement opportun d’examiner les faits et les questions relatifs aux femmes et à la manière (sous-évaluée ?) dont elles ont contribué à la construction du Canada.
Empruntant au « Mois de l’histoire des femmes au Canada » son mot-clic #Grâce à elle (mis au pluriel et suivi d’un point d’interrogation pour privilégier la diversité des points de vue et encourager les questionnements) le colloque s’intéressera aux multiples facettes du rôle joué par les femmes elles-mêmes dans l’histoire passée, présente et future du Canada, l’évolution de la condition féminine au fil du temps ainsi que ce que les femmes et l’idée du féminin ont pu inspirer à l’imaginaire collectif et individuel. L’approche sera diachronique, traversant les âges pour explorer les territoires composant le Canada actuel, et transnationale, abordant les relations entre le Canada et les femmes de l’intérieur et de l’extérieur, quelle que soit la nationalité ou l’origine de ces dernières, pourvu qu’un lien soit établi avec ce que l’on nomme aujourd’hui Canada.
Les communications et les panels porteront sur la démographie, les migrations, le mariage, la vie de famille, l’éducation, le travail, la santé, le vieillissement, la spiritualité, la création artistique, le sport, les femmes autochtones, le féminisme militant ou les théories féministes au Canada. Les spécialistes en études féminines et études de genre s’associeront aux chercheur.e.s de toutes disciplines, en particulier histoire, sociologie, anthropologie, psychologie, santé, philosophie, religion, études culturelles, études environnementales, droit, économie, politique, arts et littérature.